Faire bien en faisant le bien

Une large étude menée sur plus de 3800 entreprises par George Serafeim (Harvard) et Ioannis Ioannou (London Business School) suggère qu’une stratégie de développement durable peut être un facteur de différenciation pour les entreprises.

Les stratégies de développement durable sont souvent vues comme une nécessité pour la survie d’une entreprise.  Les travaux de George Serafeim et de Ioannis Ioannou vont plus loin en mettant en évidence le fait qu’une stratégie de développement durable peut également mener à des performances financières supérieures à la moyenne et induire un avantage compétitif au sein d’une industrie.  Il s’agit d’une idée relativement nouvelle.

Certaines entreprises ayant mis en place des pratique visant à améliorer le recrutement, la rétention et l’ « engagement » des collaborateurs on su se démarquer et occuper un « territoire inexploité » contribuant au développement d’une stratégie unique et difficile à imiter.

Cette idée rappelle l’idée de Michael Porter (Harvard) à l’effet que la stratégie correspond à une différentiation et que dans son « essence » une stratégie correspond au fait de choisir un positionnement unique transcendant l’ensemble des activités d’une organisation.  Porter met également de l’avant le fait qu’une stratégie de développement durable ne peut se réduire à la simple mise en place d’outils qui, bien souvent, en viennent malheureusement à remplacer la stratégie en elle-même.

Cet article est inspiré de l’article de George Serafeim et Ioannis Ioannou paru en 2019 dans la revue Harvard Business Review. 

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